Saturday, March 29, 2008

O "Artista" que matou um cão à fome vai repetir o acto!




Como muitos devem saber e até ter protestado, em 2007,Guillermo Vargas Habacuc, um suposto artista, colheu um cão abandonado de rua, atou-o a uma corda curtissima na parede de uma galeria de arte e ali o deixou, a morrer lentamente de fome e sede. Durante varios dias, tanto o autor de semelhante crueldade, como os visitantes da galería de arte presenciaram impassiveis à agonia do pobre animal.Até que finalmente morreu de inanação, seguramente depois de ter passado por um doloroso, absurdo e incompreensivel calvario. [http://img505.imageshack.us/img505/1990/dscn8139vk6.jpg] [http://img339.imageshack.us/img339/5848/dscn8146pu4.jpg] [http://img259.imageshack.us/img259/5720/dscn8153yv8.jpg] [http://img218.imageshack.us/img218/7240/navitividad1cq9.jpg] [http://img218.imageshack.us/img218/7937/navitividad4so6.jpg] [http://img218.imageshack.us/img218/5895/perritoho5.jpg]
parece-te forte?Pois isso nao é tudo: a prestigiosa Bienal Centroamericana de Arte decidiu, incompreensivelmente, que a selvageria que acabava de ser cometida por tal sujeito era arte, e deste modo tão incompreensivel Guillermo Vargas Habacuc foi convidado a repetir a sua cruel acção na dita Bienal en 2008. Facto que podemos tentar impedir, colaborando com a assinatura nesta petição : http://www.petitiononline.com/13031953/petition.html (não tem que se pagar, nem registar) para enviar a petição, de modo que este homem não seja felicitado nem chamado de 'artista' por tão cruel acto, por semelhante insensibilidade e disfrute com a dor alheia.


REENVÍA ESTA MENSAGEM A TODOS OS TEUS CONTACTOS, POR FAVOR.




se puseres o nome do 'artista' no Google, saiem as fotos deste pobre animal e seguramente também aparecerão páginas web onde poderás confirmar a veracidade da informação.
En 2007, Guillermo Vargas Habacuc, un soi-disant "artiste", a ramassé un chien abandonné dans la rue, l'a attaché à une corde très courte au mur d'une galerie d'art et l'a laissé mourir là de faim et de soif. Pendant des jours, l'auteur de cet acte cruel, mais aussi les visiteurs de la galerie ont assisté, impassibles, à l'agonie du pauvre animal. Il a fini par mourir d'inanition, après un douloureux, absurde et incompréhensible calvaire.
Mais ce n'est pas tout: la prestigieuse "Bienale Centroamericana de Arte" a décidé, pour des raisons obscures, que cette sauvagerie serait... une oeuvre d'art ! Et pour cela, Guillermo Vargas Habacuc a été invité à répéter son acte innommable pendant l'édition 2008 de la Biennale !!! Empêchons cela !! Signer ici : C'est très facile, cela prend 10 secondes et cela permettra d'éviter à un pauvre animal une mort cruelle.
MERCI DE FAIRE SUIVRE CE MESSAGE

Friday, March 14, 2008

Thursday, March 13, 2008

As Panteras Rosa estão a organizar um curso de auto-defesa dirigido a activistas LGBT e a trabalhadoras/es do sexo no Conde Redondo.
O curso, que será dirigido por activistas belgas, terá lugar em Lisboa, perto do Conde Redondo, em local a informar.

Para saber como neutralizar uma agressão verbal ou física - sexista, homofóbica, racista ou transfóbica - e como te defenderes usando palavras ou uma sequência de movimentos, vem frequentar um curso de autodefesa Lisboa, nos dias 21 e 22 de Março, das 10:00 às 18h00 com a associação belga Garance (
www.garance.be).Este curso transmite os conhecimentos básicos, seja qual for a tua compleição, força ou nível de preparação física. Preço normal : 25 Euros por pessoa, preço reduzido (necessário apresentar comprovativo) : 20 euros.
O curso tem um preço apenas simbólico para os/as participantes trans, mas ainda assim o preço que conseguimos para @s restantes participantes é muito baixo perante as despesas que ele nos dará (as panteras comparticipam boa parte do custo de trazer as formadoras a Portugal) e a qualidade da formação (normalmente, este mesmo curso custa 50 euros por participante, no mínimo).
Importante: o número de participantes é limitado, pelo que é necessária inscrição:
coussinnoir@hotmail.com .

Uma sessão prévia de 'brainstorming' terá lugar antes do curso, de forma a trabalhar e melhorar especificamente um guião dirigido à formação para a autodefesa das pessoas trans.

Os participantes serão dividido/as em dois grupos: um mais vocacionado para o género masculino, e à resposta a determinado tipo de agressões, como as com armas de fogo.
O outro, mais vocacionado para o género feminino, para a resposta a agressões sexuais.
Os/as participantes serão convidados/as a integrar o grupo onde se sentirem mais confortáveis. Uma última sessão facultativa permitirá aos/às participantes beneficiar de informação sobre a formação que teve lugar no outro grupo.



Para mais informação sobre o local, contactar-nos através do
coussinnoir@hotmail.com
.
Nota: Parabéns ás panteras pela iniciativa...eu mesma já participei no curso organizado em 2007 em Paris e recomendo vivamente a toda a gente, sobretudo a trabalhadores e trabalhadoras do sexo...
(um pouco mais de cuidado e atenção na terminologia utilizada permitiria diminuir consideravelmente o sentido prejorativo que a definição "prostitutas do conde redondo" induz).....
.


Portugal
La transphobie tue a nouveau: appel a action internationale!



Deux ans après le brutal assassinat de Gisberta, a Porto, une autre femme trans fut assassinée et son cadavre retrouvé, la semaine passée, dans un conteneur de déchets dans la zone de Lisbonne, il c'est succédé différents crimes qui ont mis en état de choc le pays. Mais la vague de violence ne peut cacher les victimes ni la nature des crimes.

Dans le cas de Luna, 42 ans, partiellement sourde, d'origine Brésilienne, depuis de nombreuses années résidente et travailleuse au Portugal qui se prostituait au Conde Redondo (Quartier de Lisbonne). Deux années après la mort de Gisberta, les trans continuent a être la cible de la violence et de la haine générée par l'incompréhension et les préjugés.

Ce crime est sous investigation et secret de justice, et on ne connait encore ces circunstances ni ses motivations.

Nous espérons que l'enquête de la police pourra apporter des réponses, mais nous savons que la transphobie tue, et que les personnes trans sont beaucoup plus victimes de violences que les autres.

Nous savons que la prostitution est très souvent un recours ultime pour qui n'a pas d'autres moyens de gagner sa vie, et qu'il est dramatique face a la transphobie d'avoir un genre différent de ce que le corps suggère.

Nous savons aussi que les préjugés et la discrimination sont généralisés, que l'ignorance alimente la haine et engendre la violence.

Nous savons que l'état, la société, nous touTEs ,sommes responsables de la mort des victimes, et surtout de toutEs les autres qui doivent mener une lutte pour la survie coexistante avec la peur et les risques inhérents a être trans. Elle étais accompagnée par l'hôpital de santa maria par l'équipe multidisciplinaire pour son changement corporel, elle avait des projets, des désirs, et frustrations comme tout le monde.

Elle avait des personnes qui l'aimaient, et peut etre voulait retourner au Brésil ou réside sa famille. Luna fut une femme qui luttait contre de nombreuses difficultés et, selon les journeaux, mourru victime d'un violence extrêmes, probablement alimentées par la haine, les préjugés et l'ignorance.

Son corps fut abandonné dans un conteneur de déchets, caché par des pierres et de la poussiere, comme si elle fut un déchet elle même, comme si sa vie ne valait rien.

Comme toutes les victimes potentielles, les trans ont besoin de formes de protections qui leur garantissent d'égalités des opportunités, et la possibilité de vivre dignement. Les trans, comme toutes personnes, ont besoin de pouvoir exercer leu droits au développement de leur personnalité, et a l'autodétermination, de pouvoir choisir librement leur propres noms, ils n'ont pas besoin ( personne ne l'a) de documents d'identification qui insistent a utiliser un critère tellement vide de contenu réel comme "sexe" et qui justifie par exemple la mise d'une femme trans dans une prison pour homes.
Les trans ont besoin d'être vuEs comme des personnes avec des droits et obligations comme les autres. Les trans au Portugal ont besoin de visibilités outre les circuits de la prostitution et des spectacles nocturnes. Et le Portugal a besoin de porter un regard sur ces personnes sans préjugés et peur.

L'identité de genre est un sujet que l'état tarde a légaliser et ce retard aggrave les conditions de vie et survie de nombreux trans. A quand les corrections légales qui permettraient un exercice de la citoyenneté des personnes trans? A quand la législation enfin non rétrograde et conservatrice que tant de politiciens laissent imposer des restrictions mesquines? A quand une législation qui cesse d'alimenter la violence psychologique quotidienne sur ces personnes? A quand une législation qui considère explicitement comme aggravante la discrimination, le harcellement et la violence qui a comme base la transphobie? A quand un engagement sérieux pour que cessent des cas comme Gisberta ou Luna, personnes assassinées par la haine transphobe? A quand plus de moyens humains et une meilleure formation civique et technique des forces policières? A quand la coopération a la place des abordages agressifs qui subsistent chez quelques éléments de plusieurs polices?

Les Panteras Rosa - front de combat contre la gaylesbitransphobie, réaffirment leur position de lutte contre la transphobie sous toutes ses formes et rendent hommage a Luna , prostituée de notre ville , femme parce qu'elle l'etait!

Lisbonne, 13 Mars 2008

Proposition d'action internationale: au choix le 24, 25 ou 26 mars

Qu'une veillée soit faite , avec des bougies en la mémoire spécialement de Luna et de touTEs les trans victimes de transphobie.

Ce part de nombreux petits ou grands groupes dans de plus de villes (petites au grandes) possibles.

Avec des pancartes, dans les villes où il y a ambassade ou consulat Portugais devant ceux ci, dans les villes où il n'y en a pas, sur des places, devant des ministères européens, devant des hôpitaux psychiatriques ou, là où la transphobie se construit.

Nous suggérons ces textes:

Luna trans 42 ans brésilienne, prostitituée assassinée a Lisbonne.

Statistiquement combien de fois unE trans a plus de risques que vous d'être agresséE? assassinéE?

Selon les pays la proposition de ce texte :

Stop aux lois transphobes a quand une loi contre la transphobie ?

ou pour les pays qui n'ont pas encore légiféré la transphobie:

A quand une loi contre la transphobie?


Cette situation n'est pas propre au Portugal elle est internationale et la lutte doit se faire ensemble.

(Au niveau pratique organiser par petits groupes dans les différents lieux sera plus facile à organiser que de demander aux personnes de se déplacer vers les ambassades portugaises qui sont concentrées dans les capitales.)

Nous vous demandons de diffuser cette action d'y participer nombreuses et de faire suivre vos comptes rendus, photos, articles à panteras.lisboa@gmail.com

Les médias entérinent la transphobie

Après le nouveau meurtre d'une trans, Luna, survenu a Lisbonne, les médias se focalisent sur l'aspect physique des victimes a leur sens plus sensationnel donc plus important que le meurtre lui même.

Quelques mots sur l'assassinat, puis, comme si c''était une explication évidente, voir naturelle, de la cause de son assassinat se complaît a décrire en longueur avec le plus de détail possible l'aspect physique hors normes de la victime.

Aux mains des médias le plus important devient donc le physique hors norme de la victime, l'assassinat passant en second plan.

Parlant selon la tentative ou non de ne pas paraître transphobe , de transsexuelle avec un corps d'homme ( sous entendant pudiquement le pénis ) habillé avec des vêtements de femme, ou de travesti avec des seins certains vont même jusqu'à parler d'homophobie. L'image sortant de ce style d'article fait de la victime une monstruosité donnée en pature a la curiosite publique, sans aucun respect de son genre ni de l'intimité de son corps et donnant l'impression qu'il est quasi ,si pas tout a fait normal que ce style de personnes meurent assassinées.

L'autre image véhiculée de cette manière c'est qu'être trans, c'est vouloir tromper "son monde" a l'aide d'un déguisement particulièrement bien fait qui nous donne l'apparence trompeuse d'hommes ou femmes ...et évidemment si l'on "trompe son monde" il est naturel que les personnes trompées réagissent. Ce genre de discours tenus par les médias, est malheureusement loin d'être le cas uniquement face aux assassinats, c'est le cas dans presque toutes les émissions , les articles, interview sur le sujet trans.

Les médias Portugais, dans leur ensemble, se complaisent aussi a décrire la situation de précarité des trans que ce soit prostitution, drogue, séro positivité, sans papiers, sans domicile comme si cette vie était un choix des victimes, la décrivant en occultant que c'est transphobie qui génère ces situations précaires et ne faisant qu'entériner, la présentant comme scandaleux non seulement de choisir d'être trans mais encore de choisir ce style de vie, faisant des victimes des personnes immorales et choquantes, continuant encore de cette autre forme a promouvoir la transphobie, la précarité des trans et a ce que les trans soit maintenus parmis les plus a risques de subir des agressions.

La présence des trans dans la liste des maladies mentales, qui fait que les médias, trop souvent, quand ils donnent la parole aux trans, la font presque toujours créditer ou discréditer, par une personnes du corps médical, renforçant encore l'idée que la parole des trans seule n'a aucune valeur en elle même.

Portugal
Transphobia kills again: international call for action!

Two years after the brutal murder of Gisberta, in Oporto, another transsexual woman was murdered and her body placed in a rubble dumpster in the Lisbon area last month.


Other crimes followed, shocking the country. However, the surge of violence cannot hide neither the victims nor the nature of these crimes. This is the case of Luna, 42, partially deaf, of Brazilian origin, for many years resident and worker in Portugal, prostitute at Conde de Redondo area (in Lisbon).

Two years after Gisberta, transsexual people are still targets for hatred and violence based on prejudice and ignorance. The crime is under investigation and under justice secret, so we know very few about its circumstances or about its motivation; we hope the investigation undertaken by the Police can provide answers.

Nevertheless, we know that transphobia kills and that trans people are more prone to suffer violence than the majority. We know prostitution is often a job for those who have no other way of earning a living, and that it is hard to have a gender different from the one your body suggests. We know prejudice and discrimination are pervasive, that ignorance feeds hatred and generates violence. We know the State, society, all of us, have responsibilities towards the deadly victims, and mainly towards all those other people in whose life the fight for survival coexists with fear and the risks that cause it.


Luna was born a woman although her body suggested otherwise; her body, masculine, didn't fit her identity. She was being followed at Hospital de Santa Maria by the multidisciplinary team in charge of helping trans people change their bodies; she had projects, wishes and frustrations just like anyone else. She was dear to some people and maybe wished to go back to Brazil, where her family lives. Luna was a woman who fought against many obstacles and, according to newspapers, died victim of great violence, possibly fed by hatred, prejudice and ignorance. Her body was left in a dumpster, hidden by rubble and dust, as if it was garbage, as if her life had not been worth living.


Like all potential victims, trans people need forms of protection that guarantee equality of opportunities and the possibility of a dignified life. They need, like everyone else, of being able to exercise their rights to the development of personality and to self determination – of being able to freely choose their name; they don't need (nobody does!) identification documents that insist on the use of criteria so voided of real content such as "sex" (even if disguised only as "name") and "justify", e.g., placing a trans woman in a detention cell with men. Trans people need being seen as people with rights and duties, no more and no less than all other people. Trans people in Portugal need the pedagogy of visibility, way beyond the prostitution or night shows circles. And Portugal needs to see these people without prejudice and fear.


Gender identity is subject the State should have already legislated about; this delay aggravates many trans people's living (or survival) conditions. When will the legal amendments that allow the actual exercise of civil rights by transsexual and transgendered people come? When will we have legislation that overcomes many politicians'' retrograding and conservatism and stops to impose petty restrictions? When will we have legislation that stops feeding the daily psychological violence against these people? When will we have legislation that clearly considers that transphobia constitutes aggravating grounds for discrimination, harassment and violence? When will we have a serious commitment towards stopping cases like those of Gisberta and Luna, murdered out of transphobic hatred? When will police forces be provided with more human resources and more and better civic and technical training? When will cooperative approaches substitute the aggressive attitudes lingering among members of the various police forces?


Panteras Rosa – Frente de combate à GayLesBiTransfobia (Pink Panthers – Combat front against GayLesBiTransphobia) reaffirm their commitment towards fighting against transphobia in all of its forms and pay tribute to Luna, prostitute in our city, woman just because!

Lisbon, March 13 2008



Call for International Action: on the 24th, 25th or 26th March

That vigils are held, with candles, in special memory of Luna and all of the trans people victim of transphobia.

To be developed by numerous small and big groups in the most (small to big) cities possible.

With banners, just in front of Portuguese embassies or consulates in the cities where they may exist or, for other cities, in squares in front of European ministries, in front of psychiatric hospitals or whichever places contribute to transphobia.

We suggest the following phrases:

Luna trans 42 years old Brazilian, prostitute murdered in Lisbon.

Statistically, how many times more is a trans person in risk of being victim of violence compared to you? And murdered?

According to the context of each country we suggest the phrase:

Stop transphobic laws. How much longer for a law against transphobia?

Or for countries that still haven't turned transphobia into law:

How much longer for a law against transphobia?

This case is not Portugal specific, it is international and the fight efforts should be done together.

(In practical terms, it should be simpler to organize small groups in different places instead of asking people to mobilize to the Portuguese embassies that are concentrated on the capital cities)

We ask you to publicize this action, to participate in big numbers and to forward testimonials, photos, articles, etc. to panteras.lisboa@gmail.com

The media strengthen transphobia

After the recent murder of one more transexual woman, Luna, occurred in the area of Lisbon, the media focus on the physical aspect of the victims in the most sensationalist manner - thus making it more important than the murder itself. A few words about the murder follow, as if this is was a clear and natural explanation of the cause of such murder - lingering in the detaileded description of the unusual physical aspect of the victim. At the hands of the media the most important becomes the victim's unusual body, placing the murder on the background.

Speaking - depending on the attempt (or not) not to seem transphobic - of a transsexual with a man's body (a pruddish way to say "with penis"), of a man dressed in women's clothes, or of a transvestite with breasts. Some even speak of homophobia.

The picture emerging of such articles is that the victim is a monstrosity displayed to feed the public curiosity, without any respect neither for her gender nor for the intimacy of her body, and giving the impression that it is almost (or even absolutely) normal that these people be murdered.

The other image conveyed in this way is that being trans is wanting to mislead "the world" by using a disguise particularly well arranged to give a misleading appearance of men and women... And if they deceive the world is of course natural that the deceived people react.

This kind of speech from the media is, unfortunately, far from applying only to murder -- it is used in almost all broadcasts, articles, and interviews on trans subjects.



The Portuguese media, with no exception, satisfy also with the description of the trans person's precarity situation – wether it is on prostitution, drugs, having HIV, no papers, no house – as if these lives were a choice of the victims, describing them hiding that it is transphobia that generates this precarity, and presenting as scandalous not only the "choice" of being trans, but also the choice of the life style, turning the victims into immoral and chocking persons and continuing in this way to promote transphobia, the precarity of the trans lives, and the fact that they are among the persons most likely to suffer agression. The presence of the trans person in the Mental Diseases List, to frequently legitimates the media, when they concede expression to the trans, to credit or discredit it trough persons of the medical corps, reinforcing the idea that the word of a trans has no value for itself.

Portugal
La Transfobia mata otra vez: llamada a la acción internacional!

Dos años después del asesinato de Gisberta, en Porto, la pasada semana otra mujer transexual fue asesinada y hallada en un contenedor de escombros en la zona de Lisboa,

Ocurrieron otros crímenes que están escandalizando el país. Pero la ola de violencia no puede esconder las víctimas ni la naturaleza de los crímenes. Este es el caso de Luna, de 42 años, con sordera parcial, de origen brasileño, residente y trabajando en Portugal desde hace varios años que se prostituía en Conde Redondo.

Dos años después de Gisberta, los y las transexuales continúan a ser blanco de la violencia y el odio generado por la incomprensión y el preconcepto. No sabemos nada sobre el criminal que la mató ni sobre sus motivaciones. Esperemos que la investigación del caso por la PJ pueda responder a estas preguntas, pero sabemos que la transfobia mata y que las personas trans están mucho más sometidas a la violencia que las demás. Sabemos que la prostitución es muchas veces un recurso de quien no tiene otra forma de ganarse la vida y que es dramático tener un género distinto al que el cuerpo sugiere. Sabemos también que el preconcepto y la discriminación son generalizados, que la ignorancia alimenta el odio y que genera violencia. Sabemos que el estado, la sociedad, todos nosotros, tenemos responsabilidades para con las víctimas mortales y sobre todo para con todas las personas que llevan una vida en que la lucha por sobrevivir coexiste con el miedo y con los riesgos que originan.

Luna nació mujer; su cuerpo, masculino, no concordaba con su identidad femenina. Tenía un seguimiento en el Hospital de Santa María por el equipo multidisciplinar de alteración del cuerpo. Tenía proyectos, deseos y frustraciones como todas las personas. Tenía personas que le querían y tal vez querría volver a Brasil donde se encuentra su familia. Luna fue una mujer que luchó contra muchas dificultades y, según los diarios, murió víctima de una gran violencia, posiblemente alimentada por el odio, el preconcepto y la ignorancia. Su cuerpo fue abandonado en un contenedor de escombros, oculto por piedras y polvo, como si fuese basura, como si su vida no hubiera valido la pena.

Como todas las víctimas potenciales, los y las trans necesitan formas de protección que les garantice igualdad de oportunidades y la posibilidad de una vida digna. Necesitan, como cualquier persona, poder ejercer su derecho al desarrollo de la personalidad y a la autodeterminación, derecho de poder escoger libremente su propio nombre; no necesitan (nadie lo necesita) ningún documento de identificación que insista en utilizar un criterio tan vacío como "sexo" (mismamente camuflado como "nombre" y que justifique, por ejemplo, encerrar una trans en una celda de hombres). Los y las trans necesitan ser vistos como personas con derechos y obligaciones, ni más ni menos que todas las demás. Los y las trans en Portugal necesitan de la pedagogía de la visibilidad, más allá de los círculos de la prostitución o el espectáculo nocturno. Y Portugal necesita ver a estas personas sin la mirada del preconcepto y el miedo.

La identidad del género es un asunto que el Estado tarda en legalizar y ese atraso empeora las condiciones de vida y sobre vivencia de muchos trans. ¿Para cuándo las correcciones legales que posibiliten el real ejercicio de la ciudadanía por las personas transexuales y transgéneros?. ¿Para cuándo la legislación que ultrapase lo retrógrado y lo conservador de tantas y tantos políticos y que deje de imponer restricciones mezquinas? ¿Para cuándo una legislación que deje de alimentar la violencia psicológica cotidiana sobre estas personas? ¿Para cuándo una legislación que considere explícitamente como agravante la discriminación, el asedio y la violencia con base en la transfobia? ¿Para cuándo un compromiso serio para acabar con casos como el de Gisberta o el de Luna, personas asesinadas por el odio transfóbico? ¿Para cuándo más medios humanos y mejor formación cívica y técnica en las fuerzas policiales? ¿Para cuándo presencia de cooperación en vez de las presencias agresivas que todavía perduran en algunos elementos de las vías policiales?

Las Panteras Rosa – Frente de combate a la GayLesBiTransfobia, reafirmam su compromiso com la lucha contra la transfobia en todas sus formas y rinden homenage a Luna, prostituta en nuestra ciudad, mujer porque sí!

Lisboa, 13 de Marzo de 2008

Propuesta de acción internacional: a elegir entre el 24, 25 o 26 de marzo

Que se haga una vigilia, con velas, en memoria de tod@s l@s trans victimas de la transfobia y en especial de Luna.

La iniciativa será de numerosos pequeños y grandes grupos en la mayor cantidad de localidades posibles. Con pancartas, frente a la embajada o al consulado de Portugal en las ciudades donde los hay, o en plazas frente a ministerios europeos, frente a hospitales psiquiátricos o donde quiere que la transfobia se construye.

Sugerimos estos textos:

Luna trans 42 años brasileña, prostituta asesinada en Lisboa.

¿Estadísticamente cuantas veces un(a) trans corre mayor riesgo que tu de ser agredid@? ¿Asesinad@?

Según la situación de cada país proponemos este texto:

Stop a las leyes transfóbicas y ¿cuando una ley contra la transfobia?

O para los países que aun no han legislado transfobia:

¿Para cuando una ley contra la transfobia?

Este caso no es específico a Portugal, es internacional y la lucha se debe hacer en conjunto.

(A nivel práctico, organizar en pequeños grupos en lugares distintos será más sencillo que pedir a las personas de se movilizaren a las embajadas portuguesas que están concentradas en las capitales)

Os pedimos que difundan esta acción, de participar en ella de forma numerosa y de hacer llegar los testimonios, fotos, artículos, etc. a panteras.lisboa@gmail.com



Los media refuerzan la transfobia.

Tras el reciente asesinato de otra mujer transexual, Luna, ocurrido en el área de Lisboa, los media se concentraron de forma sensacionalista en el aspecto físico de la víctima, convirtiendo dicho aspecto en algo más importante que el asesinato en sí. Después de una descripción pormenorizada en exceso, incidiendo en lo fuera de lo normal del físico de la víctima, la noticia continua con unas palabras sobre el asesinato, como si fuese una explicación evidente, natural, como si fuese lo fuera de lo normal del físico la causa del asesinato.

Dependiendo de la tentativa (o no) de evitar parecer transfóbicos hablan de transexual como un cuerpo de hombre (púdicamente señalando "con pene"), o como hombre vestido de mujer, o de travestí con pechos. Algunos llegan incluso a hablar de homofobia.

La imagen emergente de este tipo de artículos hace de la víctima una monstruosidad presentada para júbilo de la curiosidad pública, sin ningún respeto por su género o por la intimidad de su cuerpo y dando la impresión de que es casi (o absolutamente) normal que este tipo de personas sean asesinadas.

La otra imagen dirigida de esta forma es la de ser trans y querer engañar "al mundo" usando un disfraz particularmente bien logrado que dé la apariencia engañosa de mujeres y hombres... y si engañan al mundo, es evidentemente natural que las personas engañadas reaccionen.

Este tipo de discurso hecho por los media está, infelizmente, lejos de ser solo un caso en lo que respecta al homicidio; es el caso de casi todas las emisiones, artículos y entrevistas sobre el tema trans.


Los media portugueses, sin excepción, se quedan satisfechos con la descripción de la precaridad de las personas trans, sea la prostitución, las drogas, ser seropositiv@, no tener papeles o casa, como si estas vidas fueran una elección de las victimas, ocultando que es la transfobia que mantiene esta precaridad, y presentando como escandaloso no solo el "elegir" ser trans, como también el elegir este modo de vida, haciendo de las victimas personas inmorales y chocantes, y persistiendo así en la promoción de la transfobia, de la precaridad de las vidas trans, y del hecho de que estas personas están entre las que mas probablemente riesgan una agresión.

La presencia de los trans en la lista de las enfermedades mentales hace que los medios de comunicación al dar la palabra a personas trans, lo hagan confirmando o desacreditando sus palabras por alguien del cuerpo médico, reforzando la idea de que la palabra exclusiva de los trans no tiene ningún valor por sí misma.



Portugal

A propósito da onda de violência em Lisboa: 2 anos após Gisberta, a transfobia volta a matar.

Panteras Rosa convocam vigília em Lisboa e apelam à mobilização de acção internacional para os dias 24 a 26 de Março.


Vigília de homenagem a Luna, 4ª feira, dia 26 de Março, 19h, Conde Redondo (esquina com a R. Gonçalves Crespo), em Lisboa.

Dois anos depois do brutal assassinato de Gisberta, no Porto, outra mulher transexual foi assassinada e o cadáver encontrado num contentor de entulho na zona de Lisboa, na passada semana.

Sucederam-se outros crimes que estão a chocar o país. Mas a onda de violência não pode esconder as vítimas nem a natureza dos crimes. Este é o caso de, Luna, de 42 anos, com surdez parcial, de origem brasileira, há muitos anos residente e trabalhadora em Portugal, prostituía-se no Conde Redondo.

Dois anos depois de Gisberta, os e as transsexuais continuam a ser alvo de violência e do ódio gerado pela incompreensão e o preconceito. Nada sabemos sobre o crime que a vitimou nem sobre as suas motivações. Esperamos que a investigação do caso pela PJ possa dar estas respostas, mas sabemos que a transfobia mata e que as pessoas trans estão muito mais sujeitas a violência do que as demais. Sabemos que a prostituição é muitas vezes um recurso de quem não tem outras formas de ganhar a vida e que é dramático ter um género diferente daquele que o corpo sugere. Sabemos também que o preconceito e a discriminação são generalizados, que a ignorância alimenta o ódio e gera a violência. Sabemos que o Estado, a sociedade, todos nós, temos responsabilidades para com as vítimas mortais e sobretudo para com todas as outras que levam uma vida em que luta pela sobrevivência coexiste com o medo e com os riscos que o originam.

Luna nasceu mulher; o seu corpo, masculino, estava errado para a sua identidade. Era acompanhada no Hospital de Santa Maria pela equipa multidisciplinar de alteração de corpo, tinha projectos, desejos e frustrações como todas as pessoas. Tinhas pessoas que lhe queriam bem e talvez quisesse voltar para o Brasil onde está a sua família. Luna foi uma mulher que lutou contra muitas dificuldades e, segundo os jornais, morreu vítima de grande violência, possivelmente alimentada por ódio, preconceito e ignorância. O seu corpo foi deixado num contentor de entulho, oculto por pedras e pó, como se fosse lixo, como se a sua vida não tivesse valido a pena.

Como todas as vítimas potenciais, os e as trans precisam de formas de protecção que lhes garantam igualdade de oportunidades e a possibilidade de uma vida digna. Precisam, como qualquer pessoa, de poder exercer o seu direito ao desenvolvimento da personalidade e à autodeterminação – de poder escolher livremente o seu próprio nome; não precisam (ninguém precisa!) de documentos de identificação que insistam em usar um critério tão vazio de conteúdo real como "sexo" (mesmo se disfarçado de "nome") e que "justifiquem", por exemplo, a colocação de uma trans numa cela com homens. Os e as trans precisam de ser vistos como pessoas com direitos e obrigações, nem menos nem mais que todas as outras. Os e as trans em Portugal precisam da pedagogia da visibilidade, muito para além dos circuitos da prostituição ou do espectáculo nocturno. E Portugal precisa de ver estas pessoas sem o olhar do preconceito e do medo.

A identidade de género é um assunto que o Estado tarda a legislar e esse atraso agrava as condições de vida e sobrevivência de muitos trans. Para quando as correcções legais que possibilitem o real exercício da cidadania pelas pessoas transsexuais e transgéneros? Para quando legislação que ultrapasse a retrogradação e o conservantismo de tantas e tantos políticos e deixe de impor restrições mesquinhas? Para quando legislação que deixe de alimentar a violência psicológica quotidiana sobre estas pessoas? Para quando legislação que considere explicitamente como agravante a discriminação, o assédio e a violência com base na transfobia? Para quando um compromisso a sério para acabar com casos como o da Gisberta ou de Luna, pessoas assassinadas pelo ódio transfóbico? Para quando mais meios humanos e melhor formação cívica e técnica nas forças policiais? Para quando abordagens de cooperação em vez das abordagens agressivas que ainda subsistem nalguns elementos das várias polícias?

As Panteras Rosa – Frente de combate à GayLesBiTransfobia, reafirmam o seu compromisso com a luta contra a transfobia em todas as suas formas e rendem homenagem a Luna, prostituta na nossa cidade, mulher porque sim!

Lisboa, 13 de Março 2008

Proposta de acção internacional: à escolha 24, 25 ou 26 de Março

Que se faça uma vigília, com velas, em especial memória de Luna e de tod@s @s trans vítimas da transfobia.

A iniciativa partirá de numerosos pequenos e grandes grupos no maior número de cidades possível.

Com cartazes, frente à embaixada ou consulado de Portugal nas cidades onde estes existam, ou em praças frente a ministérios europeus, frente a hospitais psquiátricos ou onde quer que a homofobia se construia.

Sugerimos estas frases:

Luna trans 42 anos brasileira, prostituta assassinada em Lisboa.

Estatisticamente quão maior é o risco de um(a) trans ser agredido comparativamente a ti? E assassinado?

Conforme o país, propomos a frase:

Stop às leis transfóbicas e para quando uma lei contra a transfobia?

Ou para os países que ainda não legislaram transfobia:

--------

Os media reforçam a transfobia

Após o recente assassinato de mais uma mulher transexual, a Luna, ocorrido na área de Lisboa, os media concentram-se no aspecto físico das vítimas da forma mais sensacionalista – tornando-o assim mais importante do que o assassinato em si. Seguem-se algumas palavras sobre o assassinato, como se isso uma fosse explicação evidente, natural, da causa de seu assassinato – demorando-se na descrição o mais pormenorizada possível do aspecto físico fora do vulgar da vítima. Nas mãos dos media o mais importantes o mais importante torna-se o físico invulgar da vítima, passando o assassinato para segundo plano.

Falando – dependendo da tentativa (ou não) de não parecerem transfóbicos – de transexual com o corpo de homem (para pudicamente dizer "com pénis"), de homem vestido com roupas de mulher, ou de travesti com seios. Alguns chegam mesmo a falar de homofobia.

A imagem emergente deste tipo de artigos faz da vítima uma monstruosidade apresentada para gáudio da curiosidade pública, sem qualquer respeito pelo seu género ou pela intimidade do seu corpo e dando a impressão de que é quase (ou mesmo absolutamente) normal que este tipo de pessoas sejam assassinadas.

A outra imagem veiculada desta forma é a de que ser trans é querer enganar "o mundo" usando um disfarce particularmente bem arranjado que dá a aparência enganosa de homens e mulheres... e se enganam o mundo é evidentemente natural que as pessoas enganadas reajam.

Este tipo de discurso feito pelos media está, infelizmente, longe de ser o caso apenas no que respeita ao homicídio; é o caso de quase todas as emissões, artigos e entrevistas sobre o tema trans.

Os media portugueses, no seu conjunto, satisfazem-se na descrição da precariedade das vidas das pessoas trans – seja a prostituição, o uso de drogas, o estado de seropositividade, de se estar ou não legalizad@ como imigrante em Portugal, de se ter ou não uma Habitação – como se fosse uma escolha das vítimas viver assim, ocultando que a transfobia determina essa mesma precariedade, e apresentando como escandalosa não apenas a "escolha" de se ser trans, como a deste estilo de vida, apresentando as vítimas como pessoas imorais e chocantes, continuando desta outra forma a promover a transfobia, a precariedade das vidas trans e o facto de estas pessoas estarem entre as que mais provavelmente arriscam uma agressão.

Friday, March 7, 2008