Tuesday, September 29, 2009

EXISTRANS, Paris, 10 octobre 2009


Marche des Trans , intersexué.e.s, et de celles et ceux qui les soutiennent MINISTERE DE LA SANTE!

QUE FAIS TU POUR LES TRANS' ET LES INTERSEXUE-ES?


Pour sa 13ème marche qui aura lieu le samedi 10 octobre 2009 à 14h au départ du métro Jourdain, l Existrans interpelle le Ministère de la Santé. Dans un contexte politique de réforme, les associations LGBT s inquiètent quant à la continuité de la prise en charge et la considération des personnes Trans et intersexué.e.s. Mme Bachelot-Narquin, Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des sports, a annoncé le 16 mai 2009 la « déclassification de la transsexualité des affections psychiatriques de longue durée ». Nous saluons cette initiative symbolique mais nous continuons de revendiquer la dépsychiatrisation totale et effective de la transidentité à savoir l'absence du recours obligatoire au psychiatre pour démarrer une transition. Néanmoins, cela ne doit pas être synonyme d un arrêt des remboursements pour les personnes Trans etintersexué.e.s.
Dans le projet de rapport du 3 avril 2009, la Haute Autorité de Santé propose une structure d offre de soins qui préconise le « recueil des données en vue dela tenue d un registre national ». Cette pratique évolue vers une logique de fichage qui nous est intolérable. Dans ce même projet de rapport, la HAS propose des équipes de référence multidisciplinaires ainsi qu un réseau de soins national. Nous nous inquiétons fortement de la mise en place d une telle structure et du pouvoir laissé aux psychiatres dans l admission des personnesTrans et intersexué.e.s dans un protocole de soin qui va à l'encontre de l'article R4127-6 du code de la santé publique qui garantit à chacunE le libre choix du médecin. Nous demandons à ce que le rapport entre le médecin et l'usagerE de soin change, afin que l'usagerE de soin soit acteur.trice de son propre parcours. Nous dénonçons aussi les demandes arbitraires de triple-expertises par les tribunaux pour les changements d état-civil. Humiliantes et traumatisantes ces expertises sont souvent vécues comme des viols physiques et psychiques. Nous réclamons de la même manière l obtention simplifiée du changement d état-civil sans stérilisation forcée.
La santé des personnes Trans n'est jamais prise en compte : nous exigeons des études épidémiologiques en particulier sur la prévalence du VIH-Sida, ainsi que des campagnes de prévention ciblées.
Par ailleurs parce que beaucoup de Trans sont travailleur.se.s du sexe et que l'arsenal répressif mis en place par la Loi sur la Sécurité Intérieure remet en cause leur sécurité et leur accès à la prévention, nous exigeons l'abrogation de cette loi.
Les urgences liées aux droits des personnes Trans cette année ne doivent pas faire oublier la nécessité de faire connaître et de lutter contre les problématiques des intersexué.e.s, qui peuvent rejoindre celles des Trans mais qui peuvent aussi être spécifiques. La puissance normalisatrice des médecins sur la vie des intersexué.e.s doit être reconnue et combattue. Notamment les opérations d assignation qui sont fortement encouragées à la naissance par les médecins bien que n'étant pas nécessaires à la survie de l'enfant. Les intersexué.e.s et leurs familles doivent être déculpabilisé.e.s, par exemple par le biais d un travail d information auprès du corps médical et du grand public.
Lutter contre ces inégalités c'est également lutter contre les discriminations, la précarisation et les violences à l'encontre des personnes Trans ,intersexué.e.s et des travailleur.se.s du sexe.
Pour toutes ces raisons et pour interpeller directement le Ministère de la Santé, les personnes Trans , intersexué.e.s et celles et ceux qui les soutiennent vous invitent à les rejoindre pour la marche de l'Existrans qui auralieu à Paris, le 10 octobre 2009 à 14 h.

Nous exigeons :

- La dépathologisation de la transidentité et son retrait des listesinternationales de maladies mentales (DSM IV et CIM 10) ;

- La dépsychiatrisation effective de la transidentité parce qu il est intolérable que les différentes étapes de la transition restent soumises au bon vouloir des psychiatres ;

- La reconnaissance de la transphobie comme discrimination au même titre que le racisme ou l homophobie, et par conséquent, la prise en compte de la transphobie par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l égalité(HALDE) ;

- Un réel échange entre la HAS, le Ministère de la Santé, les personnes trans et les associations qui les représentent, pour que les trans, qui sont les premierEs concernéEs, soient enfin acteursRICES dans la révision du rapport sur la prise en charge de la transidentité en France ;

- La suppression du recours aux expertises médicales, humiliantes et souvent vécues comme des viols, et ce y compris pour les personnes ayant été opérées à l étranger ;

- La dissolution complète des équipes dites « officielles » ;

- Le respect de l article R4127-6 du code de Sécurité Sociale qui garantit àchacunE le libre choix de son médecin ;

- Le remboursement à 100% des frais médicaux de transition sans condition, y compris pour les opérations effectuées à l étranger,

- L arrêt des opérations sur les enfants dont la vie n est pas en danger et des traitements de normalisation prescrits sans le consentement éclairé de l'enfantet/ou de l'adulte intersexué,

- Un changement du rapport médecin/patient ;

- Une formation des médecins, notamment des chirurgiens, aux opérations chirurgicales que peuvent désirer les trans,

- Une formation du personnel soignant, notamment du personnel d accueil dans les hôpitaux, aux questions de transidentité, et cela en partenariat avec despersonnes trans,

- Des études épidémiologiques sur la santé des personnes Trans, et en particulier sur la prévalence du VIH-Sida,

- Des campagnes de prévention contre les IST en direction des personnes trans.

Tuesday, September 22, 2009

Mudança de sexo em debate no Porto


Quinta-feira, dia 24Auditório, 21h30

Depois dos Testamentos de Vontade, a Associação Direito e Medicina vem ao Clube Literário do Porto debater um outro assunto não menos importante: a mudança de sexo. Os temas em cima da mesa serão:


* Determinação genética do sexo;
* Conceitos de sexo: cromossómico, genital, hormonal, somático e psicológico;
* Implicações éticas e jurídicas das mudanças de sexo;
* Implicações psiquiátricas das perturbações de identidade de género e da mudança de sexo.

O painel de oradores será composto pelo Prof. Dr. Alberto Barros (Geneticista) que iniciará com uma intervenção sobre determinação genética do sexo, seguir-se-á o Dr. Pedro Pinto Monteiro (Advogado) que falará sobre os aspectos jurídicos da mudança de sexo e o Dr. Manuel Esteves (Psiquiatra) que abordará os aspectos psiquiátricos da mudança de sexo. O debate será moderado pelo Dr. Miguel Leão.

Clube Literário do Porto

Rua Nova da Alfândega, n.º 22

4050-430 Porto

T. 222 089 228 Fax. 222 089 230


Saturday, September 19, 2009

GALA DE ABERTURA FESTIVAL QUEER LISBOA 13





APRESENTADORES DA GALA:
SOLANGE F. JÓ BERNARDO E ELÁDIO CLÍMACO

ELENCO DO FILME DE ABERTURA DO FESTIVAL QUEER LISBOA 13


ELENCO DO FILME "MORRER COMO UM HOMEM"
DE JOÃO PEDRO RODRIGUES
FESTIVAL QUEER LISBOA 13

Monday, September 14, 2009




Cinema São Jorge
Avenida da Liberdade,
1751250-141 Lisboa
Tel. 21 310 34 02
Estação Metro: Avenida
Bilhetes à venda a partir do dia 2 de Setembro
Horário das Bilheteiras
Entre 2 e 17 de Setembro: de segunda-feira a sábado, entre as 13h e as 19h
Entre 18 e 26 de Setembro: todos os dias, a partir das 13h e até ½ hora depois do início da última sessão
Todos os programas são para maiores de 18 anos
Bilhetes
Bilhete Normal 3,50€* / Bilhete com desconto 3,00€*** desconto de 20% na compra simultânea de 5 bilhetes para sessões diferentes**Preço com desconto para menores de 25 anos, maiores de 65 anos, funcionários da Câmara Municipal de Lisboa, e membros das Associações LGBT devidamente identificados

Wednesday, September 9, 2009

5ª Fiesta Forera Diario Digital Carla Antonnelli - Lisboa - PORTUGAL




5ªFiesta Forera

Diario Digital Transexual

Carla Antonelli

Lisboa

18 - 20 Diciembre

2009
Programa

Viernes Día 18
Llegada de los invitados
Recogida de los invitados en el aeropuerto de Lisboa
http://www.ana.pt/portal/page/portal/ANA/AEROPORTO_LISBOA

Traslado al Hostal Londres
http://www.pensaolondres.com.pt

Check in en el Hostal

Noche libre para salir

Sábado Día 19
Mañana - Desayuno y paseo a pié por el centro de Lisboa

14 h - Paseo turístico por la ciudad en Eléctrico tradicional (tranvía)
http://www.carristur.pt/turismo/pt/1/3

20 h - Cena Forera en el Restaurante “Trivial”
http://www.lifecooler.com/portugal/restaurantes/RestauranteOTrivial
24 h - Encuentro con la prensa, con responsables institucionales y con el público en general en la Discoteca “Bric-A-Bar”
http://bricabardisco.com/

Domingo Día 20
Mañana - Programa libre
Sugestiones:
http://www.qtour.pt http://www.guiadacidade.pt/portugal/index.php

12h - Salida del Hostal
Traslado al aeropuerto

ILGA-Europa Annual Conference 29 Oct - 1 Nov













In 2009, our Annual Conference will take place on 29 October - 1 November.

Tuesday, September 8, 2009

The transgender rights deficit

Across Europe transgender rights lag behind those of other groups. We're working to change that

Thomas Hammarberg
guardian.co.uk, Saturday 5 September 2009 09.00 BST Article history

The human rights situation of transgender persons has long been ignored and neglected, although the problems they face are serious and often specific to this group alone. Transgender people experience a high degree of discrimination, intolerance and outright violence. Their basic human rights are often violated, including the right to life, the right to physical integrity and the right to health.


During my official visits to the 47 member States of the Council of Europe, I have been struck by the lack of knowledge about the human rights issues at stake for transgender persons, even among political decision-makers.


In a number of countries, the problem starts at the level of official recognition. Transgender people who no longer identify with their birth gender – as highlighted in last night's Channel 4 documentary, The Boy Who Was Born a Girl – and who seek changes to their birth certificates, passports and other documents, often encounter difficulties. This in turn leads to a number of very concrete problems in daily life when showing one's ID – in the bank or the post office, when using a credit card, or crossing borders.


Regrettably, in a large part of Europe official records can be changed only upon proof that the transgender person has been sterilised or declared infertile, or has undergone other medical procedures, such as gender reassignment surgery or hormone treatment. The individual's sincere affirmation of their gender identity is not seen as sufficient, and the suitability of the medical procedures for the person in question is not considered.


Additionally, many countries require that a married person divorces before his or her new gender can be recognised, even though the couple itself does not want to divorce. This may have an impact on children of the marriage, as, in several countries, the parent who has undergone the gender change will lose custody rights.


Even access to ordinary healthcare is a problem for transgender people. The lack of trained staff familiar with the specific healthcare needs of transgender people – or simply prejudice towards transgender them – render them vulnerable to unpredictable and sometimes hostile reactions.


Pension rights are also threatened. In the United Kingdom, male to female transgender people have been struggling to get their gender status accepted for the purpose of pension benefits. In spite of overwhelming legal arguments they have so far been denied the pension rights that other women in the country (who were born female) enjoy without question.


These are only few of the obstacles transgender people face in day-to-day life. Other serious problems are harassment and discrimination at work, stigmatisation, a high rate of unemployment and difficulties accessing the job market.


On the positive side, some of the problems have been acknowledged and "good practice" is increasing. For instance, some constitutional courts acknowledged that national laws violate the human rights of transgender people. In the United Kingdom the Gender Recognition Bill can, to a large extent, and excepting the divorce requirement, be considered an example of good practice. It was drafted with the participation of transgender people and avoided violations of rights like forced sterilisation, medical treatment conditions, or excessive bureaucracy.


In the field of employment, some trade unions, such as the Dutch ABVAKABO and the UK trade union Unison, have developed guidelines for employers on protecting transgender people at work. Moreover, the UK Public Sector Gender Equality Duty requires that all public authorities in the UK eliminate unlawful discrimination and harassment on the grounds of sex and that they promote equality of opportunity between women and men "including transsexuals of both genders".


In the UK, Germany and the Netherlands there are support groups for children, teenagers and their parents who have questions around gender identity. Their work is crucial. However, there are not enough of these services available and the public funding for those that do exist is scarce: most are under constant threat of closure.


A few local school and university boards across Europe have acknowledged the need to address the high instances of bullying and exclusion experienced by transgender youth. For example, the UK Government Department for Children, Schools and Families is working with the major transgender support groups in the UK to produce guidance for schools on transphobic bullying.


All these good examples show that mindsets are changing. But more is still needed. European countries should speed up efforts to stamp out transphobia and ensure that transgender persons are no longer discriminated against in any field. For this, they should share examples of best practice and engage in educational campaigns promoting respect and mutual understanding. The information deficit on the specific problems of transgender people and the bullying and ridiculing they are subject to also need to be addressed.


Thomas Hammarberg is the Council of Europe's Commissioner for Human Rights